• Que l’A.V.C. (Accident vasculaire cérébral) remplace l’A.C.V. (Accident cérébro-vasculaire) depuis 1997 ;
  
  
• Que l’A.V.C. se produit lorsque l’alimentation du cerveau en sang est interrompue et cause un dommage au cerveau et qu’un anévrisme produit une protubérance dans la paroi d’un vaisseau sanguin causé par une maladie, une blessure ou un dommage quelconque ;
  
  
• Que l’A.V.C. est un tueur en série, il est la 3e cause de décès au pays et la 1re cause d’invalidité chez les adultes ;
  
  
• Que l’A.V.C. frappe à tout âge, même s’il survient après 50 ans normalement, il se prépare bien souvent dès l’adolescence et est associé à des facteurs de risque tels que le tabagisme et l’hypertension artérielle ;
  
  
• Que l’A.V.C. frappe les femmes à 60 % et que plus de 2000 en meurent chaque année au Québec. Les risques augmentent après la ménopause.
  
  
• Qu’il existe 5 principaux signes avant coureurs de l’A.V.C.
  
  
  1. Faible engourdissement et / ou picotement soudain au niveau du visage, d’un bras ou d’une jambe ;
  2. Difficulté soudaine d’élocution ou de compréhension ;
  3. Double vision ou perte subite de la vision, d’un œil ;
  4. Maux de tête soudains, intenses et inhabituelles ;
  5. Étourdissements, manque de stabilité ou chute soudaine surtout
     si accompagné d’un des signes plus haut mentionné.

Quoi faire ?
Se rendre immédiatement à l’hôpital si les symptômes plus haut mentionnés se produisent.

De façon générale, une atteinte du côté gauche du cerveau entraînerait :

• Une paralysie ou faiblesse du côté droit du corps ;
  
  
• Une approche lente, hésitante et anxieuse ;
  
  
• De la dysarthrie (difficulté d’articulation des mots) ;
  
  
• Problème de déglutition ;
  
  
• Tâches familières effectuées de manière désorganisée ;
  
  
• De l’aphasie (difficulté de lecture, d’écriture et de langage) il peut y avoir perte de la parole mais non de la compréhension.

Tandis qu’une atteinte du côté droit du cerveau entraînerait :

• Une paralysie ou faiblesse du côté gauche du corps ;
  
  
• Une difficulté à effectuer des tâches particulières (lancer, attraper),
  
  
• incapacité à juger des distances, de l’espace, de la position ou du mouvement ;
  
  
• Difficulté à reconnaître les visages et endroits familiers ;
  
  
• Une attitude impulsive (difficulté à transmettre les émotions) ;
  
  
• Perte de mémoire, problème à retenir les dates et les rendez-vous, difficulté à apprendre de nouvelles tâches ;
  
  
• Problème dans le positionnement des mains et des pieds ;
  
  
• Trébuchements fréquents ;
  
  
• Conduite dangereuse ou traversée de route hasardeuse ;
  
  
• Mauvais jugement de ses propres capacités ;
  
  
• Compréhension de commandements oraux et non écrits ;
  
  
• Besoin d’encouragement à aller doucement, à recommencer et à prendre son temps.

De plus, saviez-vous...

• Que l'appellation « cérébraux lésés » s'applique à toutes les maladies reliées aux lésions cérébrales ce qui est très vaste.
  
  
• Que l'association s'implique au niveau de l'A.V.C. seulement.
  
  
• Que l'association a pignon sur rue au :
  12220 2e Avenue, Saint-Georges de Beauce - (418) 222-0777
  
  
• Que l'association œuvre sur les territoires de la Beauce et la MRC des Etchemins.
  
  
• Qu'un A.V.C. peut se produire lorsqu'un anévrisme se rompt à l'intérieur du cerveau.
  
  
• Qu'il n'est jamais trop tôt ou trop tard pour bien faire.
  
  
• Qu'après 55 ans, les risques d'A.V.C. doublent tous les 10 ans car les femmes en général s'occupent plus de leur famille que de leur santé et leur propre bien-être.
  
  
• Que 68% des femmes se sentent stressées.
  
  
• Que 30% maintiennent un poids santé.
  
  
• Que 65% ne font pas assez d'exercice physique.
  
  
• Que 50 000 canadiens sont frappés à chaque année dont 15 000 au Québec.
  
  
• De ce nombre:
  
  - 13 000 en décèdent ;
  - 12 500 demeurent invalides à jamais ;
  - 1 000 restent avec des séquelles ;
  - 2 500 en ressortent sains et saufs ;
  - Plus de 125 personnes atteintes se retrouvent sur notre territoire ;
  - Les A.V.C. coûtent 3 milliards de dollars à la société ;
  - 4 000 nouveaux cas d'APHASIE au Québec chaque année.
  
  
• Comment prévenir l'A.V.C.?
  
  1) Faire vérifier votre tension artérielle régulièrement.
  2) Ne fumez pas.
  3) Apprendre à reconnaître les cinq principaux signes avant -coureurs de l'A.V.C. et consultez s'ils se produisent.
  4) Menez une vie saine.
  5) Gardez un poids santé, pratiquez de l'activité physique régulièrement, prenez le temps de vous détendre, évitez de respirer la fumée des autres.
  
  
• Qu'il existe une unité de réadaptation dans nos M.R.C.
  
  
• Que celle-ci se nomme U.R.F.I. (Unité Réadaptation Fonctionnelle Intensive)
  
  
• Que ça se situe à l'hôpital de Beauceville
  
  
• Que vous pouvez envoyer vos dons...

La réadaptation suite à un A.V.C.

Une fois que vous serez en mesure de reprendre votre autonomie, on vous proposera un programme de réadaptation. En fait, elle vise à ce que vous repreniez votre vie en main, c’est-à-dire prendre les décisions qui s’imposent et faire
vous même les activités quotidiennes. La réadaptation ne peut pas guérir
les dommages au cerveau ; cependant, vous pouvez apprendre comment optimiser vos capacités et utiliser les ressources de votre entourage.

Qu'est-ce qu'un programme de réadaptation ?

Le but du programme est de maintenir ou de rétablir votre autonomie. Pour ce faire, on compte beaucoup sur votre capacité d’apprendre et d’utiliser de nouveaux moyens pour améliorer votre état de santé. Lors du processus, on vous proposera des exercices qui stimuleront le retour de vos capacités physiques et mentales. Lorsque vous aurez atteint un plateau, si certaines
incapacités persistent, on vous suggérera des moyens techniques ou des services pour faire les activités quotidiennes. On demandera la collaboration et la compréhension de votre famille et ce, tout en évitant la surprotection. Quelques personnes récupèrent de façon spontanée, d’autres après beaucoup d’efforts et de sessions de thérapies intensives. D’autres personnes, malgré leurs efforts et la thérapie, récupèrent peu. Pour eux, le retour à domicile dépendra du soutien familial, social et communautaire ainsi que du CLSC.

Votre participation et votre motivation sont les clefs de la réussite de vos objectifs personnels. Il est important de noter que toutes les personnes atteintes n’ont pas les mêmes objectifs. Le degré d’amélioration et les conditions pour un retour à domicile varient beaucoup d’une personne à une autre. Votre rétablissement sera aussi influencé par vos réactions émotives face à l’A.V.C.

En réadaptation et lors de la planification du congé, on parle de deux types d’activités, les activités de la vie quotidienne (AVQ) qui sont les activités nécessaires à la vie de tous les jours et les activités de la vie domestique (AVD) qui sont les activités qui permettent de vivre seul ou en famille dans la communauté. Ces activités sont encore plus complexes à exécuter que les activités de la vie quotidienne.